Nos propositions

Au sein de L’Université Ensemble, au regard de l’expérience de gouvernance de ces quatre dernières années, nous pensons qu’il est possible de proposer un projet d’établissement et d‘équipe lucide sur les conditions d’exercice de nos métiers sans tomber dans le catastrophisme ; serein sur notre capacité à gérer l’université dans un contexte national et international particulièrement anxiogène ; et équilibré dans notre volonté de conjuguer qualité de la recherche et de nos formations, sans céder à une vision libérale et concurrentielle de l’enseignement supérieur public. 

 

Parce que l’avenir qui se profile pour l’enseignement supérieur public  

va nécessiter d’être vigilant·es et de faire des choix,  

nous faisons le choix d’une université par et pour toutes et tous 

 

 

Parce que la richesse de la recherche réside dans la fédération de toutes ses forces, nous faisons le choix d’une recherche diverse, libre et indépendante, que nous renforcerons selon des principes de solidarité, d’inclusivité et de soutenabilité ; 

 

Parce que la formation doit servir l’émancipation des personnes et répondre à l’évolution des enjeux contemporains et des besoins des étudiants, nous faisons le choix d’une offre de formation pluridisciplinaire, de proximité et exigeante à rebours d’une hyperspécialisation, nécessairement plus rigide et moins réactive face à ces enjeux et ces besoins ; 

 

Parce que les étudiant·es sont au cœur de nos missions, nous faisons le choix d’une vie de campus animée et vibrante et d’un accompagnement social des étudiant·es au plus près de leurs besoins, notamment les étudiant·es les plus précaires ; 

 

Parce que l’université de Tours doit rester une université d’envergure européenne et internationale, nous faisons le choix de prendre au sérieux les enjeux climatiques, environnementaux et sociaux et les conditions de travail, en tant que garanties indispensables de la pérennité de la recherche et de la formation. 

 

Depuis 4 ans, nous en avons fait la démonstration : 

une alternative est possible et financièrement soutenable. 

 

Défendre le maintien des emplois statutaires, assurer un financement équitable de toutes les unités de recherche, combattre la précarité des plus démuni∙es (exonération des frais d’inscription, prêt de matériel informatique…), renforcer l’attractivité de nos licences professionnelles et de nos masters etc… Et beaucoup d’autres propositions dans le domaine de la recherche, de la formation, de la vie étudiante et de la vie de campus, de la transition sociale et écologique, du rayonnement international et de la gestion de l’établissement !

Vous trouverez ci-après éléments de programme de L’Université Ensemble concernant la Recherche, la Formation, les Etudiant·es et la Vie de Campus. Patience, le reste du programme arrive sous peu.

 

 Ce programme, conforté par l’alliance avec le collectif Autrement,  portera les
candidatures d’Emmanuelle Huver et de Florent Malrieu, respectivement à la présidence de l’université et à la présidence du conseil académique.

Dans l’université que nous voulons, chacun·e compte.  
Nous comptons sur vous ! 

Recherche – Valorisation – Doctorat

Lors de la présente mandature, dans les conseils comme dans l’équipe de gouvernance, nous avons fortement soutenu la recherche dans toute sa diversité selon un principe transversal de solidarité et d’inclusivité et ce malgré un cadre financièrement et politiquement contraint : augmentation substantielle des moyens, temps pour coordonner des projets, promotion volontariste de recherches souvent moins valorisées (interdisciplinarité, recherches participatives ou avec et pour la société, dialogue art/science etc.).

Nous avons œuvré, avec l’appui de toutes et tous, à faire reconnaître l’UT comme une véritable université de recherche grâce entre autres aux succès à des appels à projets d’établissement, en les ciblant sur la recherche et en y incluant sans distinction partisane les personnes pertinentes au sein de l’UT et en région (Loire Val Health, Teepee).

Nous avons défendu, et continuerons à défendre avec fermeté et vigilance, les principes d’éthique et d’indépendance de la recherche, qui peuvent être fragilisés par le contexte politique national et international préoccupant et par les politiques actuelles en matière de recherche et d’innovation (cf. Bilan).

 Les prochaines années seront consacrées à :

Nous poursuivrons nos efforts pour maintenir une université pluridisciplinaire, en veillant au respect de l’éthique et des libertés académiques. Pour cela, nous nous proposons de :

  • Garantir la diversité de la recherche qui fait la force de notre communauté, en accordant une place à tous les domaines scientifiques, notamment aux Sciences Humaines et Sociales ;
  • Assurer la pérennité des financements récurrents des laboratoires, dont les dotations ont déjà fait l’objet d’une augmentation au cours de ces dernières années (cf. Bilan), et assurer un financement équitable de toutes les unités de recherche quel que soient leur type (UMR ou UR), leur thématique ou les modalités d’organisation ;
  • Renforcer, en toute transparence, le dialogue de gestion avec les organismes nationaux (CNRS, INSERM…) et les unités de recherche, en veillant à consolider le lien de ces dernières avec les composantes ;
  • Poursuivre la politique en faveur des « Sciences Avec et Pour la Société» en s’appuyant sur de multiples leviers (label SAPS, boutique des sciences…) et intensifier les efforts destinés à faciliter la Transition écologique et sociale (TES);  
  • Encourager les recherches inter/pluridisciplinaires, en poursuivant notamment le financement de micro-programmes de recherche collectifs et innovants (programmes de la Commission Recherche, bourses doctorales les Rabelaisiennes) et en offrant des structures d’échange et de dialogue aux enseignant∙es-chercheur∙ses;
  • Garantir une répartition équitable, transparente et concertée des moyens obtenus dans le cadre des projets structurants d’établissement (Loire Val Health, PUI, TEEPEE, ASDESR notamment) ;
  • Créer une charge de mission pour observer et traiter les problèmes de libertés académiques.
  • Continuer à faciliter les débuts de carrière des jeunes enseignant∙es-chercheur∙ses (allègement de service, mise à disposition de moyens financiers élargis) ;
  • Défendre le maintien des emplois statutaires et étendre autant que possible leur nombre (indispensable pour une communauté notoirement sous-dotée), sans avoir recours à des recrutements qui viendraient altérer la cohésion de la communauté scientifique (Chaires de professeurs juniors-CPJ) ;
  • Faciliter et encourager, dans la transparence, l’évolution des carrières, en tenant compte de critères élargis (fondés notamment sur une évaluation plus qualitative de la recherche, cf. le programme CoARA) ;
  • Soutenir les personnels d’appui à la recherche (avec en particulier des emplois statutaires ou, a minima, stabilisés) et rendre visibles et accessibles aux enseignant∙es-chercheur∙ses et aux chercheur∙ses, les ressources d’appui et les personnels qualifié∙es ;
  • Rendre plus visible l’activité scientifique des équipes de recherches, des enseignant∙es-chercheur∙ses au sein et en dehors de l’université ;
  • Renforcer les moyens d’accueil des chercheurs et chercheuses étrangers qui constituent une indéniable richesse pour notre communauté ; encourager la mobilité internationale (en particulier la mobilité « douce ») des enseignant∙es-chercheur∙ses, des doctorant∙es et des personnels de l’université ;

En prenant en considération leur statut particulier (à la fois étudiant∙es et souvent enseignant∙es) et leurs situations très contrastées :

  • Faciliter leur intégration au sein d’une large communauté académique, en favorisant leur implication dans les instances locales (CR, conseils d’ED) ou bien dans des organismes nationaux ou internationaux (instances collégiales, associations…) ;
  • Soutenir leur recherche (aide à la mobilité, participation à des universités d’été, aide à la publication…) ;
  • Combattre la précaritédes plus démuni∙es (exonération des frais d’inscription, prêt de matériel informatique…) ;
  • Poursuivre la construction d’un Collège doctoral régional avec une offre de formation variée et stimulante, en concertation avec les unités de recherche.

Chantiers – idées à réfléchir ensemble :

  • Poursuivre la création d’une Unité Mixte de Service (structure d’appui administratif et juridique) pour les plateformes (notamment l’animalerie) afin de clarifier les procédures et favoriser la transparence, en impliquant l’ensemble des acteurs et actrices concerné∙es ;
  • Engager rapidement une réflexion sur le financement des contrats doctoraux suite à l’évolution des modes de financements des doctorats par la Région, pour réduire les fortes inégalités entre les secteurs disciplinaires ;
  • Engager une réflexion collective sur les implications pour la recherche de l’acte 2 de l’autonomie des universités et la poursuite de la mise en place de la LPR, le cas échéant par le biais d’Etats généraux de la recherche.

Formation

Les 4 dernières années ont été marquées par un retour à une vie démocratique et une amélioration des conditions de travail et d’études à l’université de Tours.  Pour la formation, cela s’est notamment traduit par :

  • La création d’une vice-présidence partagée pour représenter la diversité des disciplines,
  • La mise en place de la nouvelle offre de formation avec le suivi attentif de sa soutenabilité pour les équipes pédagogiques et l’établissement,
  • La coordination de la réforme d’entrée en études de santé (PASS/LAS) avec l’Université d’Orléans,
  • La construction d’un socle commun autour de la transition écologique et sociale pour les étudiant∙es en Licence 2,
  • La création de formations en lien avec la transition écologique tel que le Cycle Pluridisciplinaire d’Etudes Supérieurs (CPES),
  • La pérennisation des agents du Centre d’Accompagnement à la Pédagogie pour les Enseignants (CAPE), permettant un accompagnement de qualité pour de nombreux enseignant·es, notamment nouvellement arrivé·es,
  • La distribution de la grande majorité des semestres de Congés pour Projet Pédagogique (CPP) aux enseignant∙es et enseignant∙es-chercheur∙es, avec un accompagnement par les conseiller∙es pédagogiques du CAPE,
  • La fin de la limite d’âge pour l’exonération des frais d’inscription des doctorant∙es précaires.

Les prochaines années seront consacrées à : 

  • Maintenir la diversité de toutes nos formations et valoriser leur qualité et leur pertinence,
  • Renforcer l’interdisciplinarité dans les formations ainsi que la culture transdisciplinaire des étudiant∙es,
  • Promouvoir nos BUT, nos licences générales et professionnelles et nos masters en région pour favoriser l’accès à un enseignement de qualité et de proximité,
  • Pérenniser et renforcer l’aide à la réussite et à l’intégration des étudiant∙es de première année grâce au tutorat étudiant, 
  • Renforcer l’attractivité de nos licences professionnelles et de nos masters auprès de nos étudiant∙es et au niveau national en travaillant à promouvoir leurs spécificités et en favorisant des réseaux professionnels d’étudiant∙es, par des forums d’anciens étudiant∙es, ou encore en aidant à la création d’outils de communication et de diffusion sur les réseaux,
  • Penser les formations continues et en apprentissage, prioritairement en fonction des besoins des étudiant∙es et pour répondre aux attentes du milieu professionnel, et soutenir leur développement en :
    • leur donnant plus de visibilité et en accompagnant les équipes pédagogiques dans leurs recherches de partenaires et d’étudiant∙es,
    • constituant un groupe de travail chargé de la question des tarifs de la formation continue
    • déployant l’émargement dématérialisé
  • Favoriser l’enseignement par projet ou participatif avec une réflexion autour des aménagements des espaces de travail et autour de la valorisation de l’encadrement par les enseignant∙es et enseignant∙es-chercheur∙es,
  • Poursuivre la création de ressources mutualisables pour la formation aux compétences numériques, 
  • Pérenniser et faire connaitre le dispositif du Faclab à un plus grand nombre d’enseignant∙es et enseignant∙es-chercheur∙es afin qu’il bénéficie à un plus grand nombre d’étudiant∙es,
  • Expérimenter et mettre en place les salles pédagogiques virtuelles pour les étudiant∙es (VDI-Pro3),
  • Remplacer, dans les formations, Voltaire par Motex, outil tourangeau de remédiation en expression écrite en français issu du projet PaRM, et le promouvoir au-delà de l’Université de Tours,

Chantiers – idées à réfléchir ensemble :

  • Faire évoluer le calendrier et les rythmes universitaires pour des conditions d’études et de travail améliorées,
  • Anticiper les aspects éthiques, écologiques, philosophiques et légaux de l’utilisation des Intelligences Artificielles, 
  • Maintenir et si possible développer le taux d’encadrement titulaire, au bénéfice de la qualité des formations et de la réussite étudiante,
  • Penser à une formation adaptée pour les futur∙es enseignant∙es du primaire et du secondaire en vue de la réforme des concours de recrutement des enseignant·es,
  • Aider au montage de formations continues ponctuelles, dites ‘one shot’.

Vie étudiante et de campus

Sous la présidence de l’équipe sortante, la vie étudiante et de campus est devenue le troisième pilier de l’université, en complémentarité des offres de formation et de recherche. Cette montée en puissance a été matérialisée par l’adoption d’un schéma directeur de la vie étudiante (ASTEC) et la création de la direction de la vie étudiante et de campus (DVEC). Cette direction regroupe différents services universitaires (santé (SSE), activités physiques et sportives (SUAPS), vie étudiante (SVE), culturel) habitués à travailler ensemble et à mettre en œuvre des actions complémentaires (le sport-santé, la mise en place de distributions alimentaires par les associations étudiantes, etc.). Le binôme de deux vice-président.es, travaillant en commun avec les vice-président.es étudiant.es, prend ainsi tout son sens.

Les prochaines années seront consacrées à pouruivre le travail engagé pour faire de nos campus universitaires des lieux d’études sûrs, appropriés et inclusifs, co-construits et imaginés avec et pour les étudiant.es. Cela se concrétisera par des actions visant à :

  • Renforcer la place des lieux de vie et de travail (cafétéria, BU, équipements sportifs, espaces de détente et de convivialité, rendez-vous culturels…) sur les campus pour maintenir leur rôle de ressource, de lieu de vie et de réussite dans les études, au plus près des étudiant.es,
  • Contribuer à la réussite et à l’épanouissement des étudiant.es en diversifiant l’offre culturelle et d’activités physiques et sportives et en soutenant les pratiques sportives et artistiques des étudiant.es, notamment en améliorant leur reconnaissance dans les formations,
  • Réaffirmer la volonté de l’établissement de favoriser l’accueil des étudiant.es internationaux (welcome desk, programme culturel, aides, logement, parrainage…),
  • Améliorer la réactivité de l’établissement et des instances concernées dans les situations de harcèlement et de discrimination et poursuivre la lutte contre toute forme de violence (violences sexistes et sexuelles, risques psychosociaux), 
  • Rendre les campus inclusifs et répondre aux attentes des étudiant.es à besoins spécifiques.
  • Poursuivre, soutenir et développer les modalités facilitant l’accueil et l’insertion des étudiant.es en situation de handicap physique ou neurologique à l’université et garantir l’accès de tous les locaux de l’université pour toute personne en situation de handicap.
  • Lutter contre la précarité sous toutes ses formes et pour tout.es (de la licence au doctorat), 
  • Communiquer sur les aides, notamment l’aide numérique mise en place,
  • Favoriser les distributions alimentaires sur tous les campus et communiquer sur les lieux de distribution,
  • Maintenir le refus d’augmenter les frais d’inscription pour les étudiant.es extra-communautaires (dispositif « Bienvenue en France »).
  • Poursuivre la défense de la santé étudiante par le maintien de la qualité des services de santé à Tours et Blois,
  • Amplifier l’offre de formations en premier secours et en premier secours en santé mentale,
  • Poursuivre l’amélioration des services de santé étudiante pour les étudiant.es des Instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) et des établissements du Collegium Santé de la Région. 
  • Renforcer les dispositifs de reconnaissance de l’engagement bénévole et associatif des étudiant.es (points bonifiants au-delà des CERCIP, notamment pour les étudiant.es en master et en doctorat) dans la formation initiale et continue,
  • Faciliter l’engagement des étudiant.es par la sensibilisation des enseignant.es-chercheur.es et des personnels à l’intérêt pour les étudiant.es de s’impliquer dans la vie associative ou dans les conseils de l’établissement,
  • Encourager la dynamique associative auprès des doctorants et des étudiant.es de master.

Chantiers – idées à réfléchir ensemble :

  • Organiser les secondes « Assises de la vie étudiante »,
  • Impliquer les étudiant.es dans les différentes instances en assurant leur réussite (vice-présidence partagée entre plusieurs étudiant.es, chargé.es de mission pour rendre la charge de travail compatible avec les études),
  • Renforcer le rôle et les moyens de la MOIP dans le suivi des ancien.nes étudiant.es et la constitution d’annuaires des « anciennes et anciens étudiant.es »,
  • Activer les partenariats avec le CROUS et les partenaires locaux pour assurer une offre à tarif social de restauration,
  • Mener une campagne d’amélioration de la transparence de l’usage de la contribution de vie étudiante et de campus (CVEC)

Transition écologique et sociale

En janvier 2024, le rapport HCERES de l’établissement soulignait que l’équipe présidentielle avait mis en place une politique « forte et concrète ». Au-delà des mots, l’équipe a initié de nombreuses actions. Pour la Formation, retenons la mise en place d’un socle commun de 18h d’enseignement aux enjeux de la Transition Écologique pour toutes les licences générales en septembre 2024 ; et pour la Recherche, la réalisation des Bilans de Gaz à Effet de Serre de toutes les unités de recherche de l’université.  

Aux côtés de ces projets transversaux, notons :  

  • sensibilisation aux enjeux climatiques : la Rentr’écolo (festival de rentrée annuel centré sur les enjeux écologiques) ; programmation mensuelle de conférences, ateliers, visites ; création des Ateliers Climat, un dispositif de sensibilisation aux enjeux climatiques dispensé à tous les personnels BIATSS et à des centaines d’étudiant.es chaque année ; création d’un domaine de formation interne avec 9 thèmes ;  
  • mobilités : élargissement de l’offre de stationnement vélo ; stations réparation de vélo sur tous les sites avec le CROUS ;  
  • environnement : points apport volontaire déchets & tri ; préservation de la biodiversité (nichoirs, éco-pâturage). 

Ces actions ont été rendues possibles par le Service de Pilotage de la Transition Écologique, organisé par axe stratégique (numérique, formation, recherche, mobilités, sensibilisation…). Le service initie et accompagne les transitions à tous les niveaux de l’université.  

Au-delà d’une vice-présidence dédiée isolément à la transition écologique et sociale, c’est une équipe entière qui est concernée par ces enjeux pour préparer les piliers de l’université à affronter les changements climatiques et sociaux. 

Les prochaines années seront consacrées à :

Cette politique s’incarne désormais dans l’Agenda Stratégique de TRansformation Écologique et Sociale (ASTRES). Cet outil d’orientation et d’action va permettre de déployer des actions phares, d’ores et déjà prêtes à être mises en œuvre. Notre projet s’engage clairement et volontairement dans une démarche responsable et exemplaire de décarbonation sur l’ensemble des activités de l’université grâce à la mise en place d’un outil de suivi, de mesure et de pilotage. L’université propose de tester la méthodologie du collectif Labos1.5 dans une nouvelle version dédiée aux établissements  

Il s’agit d’un enjeu central de la décarbonation. Nous y travaillerons en veillant à :  

  • Élargir et faire connaître le bouquet d’alternatives à la voiture individuelle pour les trajets domicile-études, domicile-travail et déplacements professionnels dans une démarche concertée avec les collectivités locales.  
  • Renforcer l’accessibilité vélo des campus universitaires, en améliorant l’offre de stationnement, en sécurisant des itinéraires vélo et piéton, et en soutenant l’acquisition d’équipements (vélo, éclairage, anti-vol…).  
  • le recyclage de tous les équipements électroniques et numériques qui ne sont pas de l’informatique (téléphone, spectromètre, caméra, vidéoprojecteur) 
  • la mise en place d’un Digital cleanup day deux fois par an 

L’action engagée par la réalisation des Bilan Gaz à Effet de Serre des unités de recherche se poursuivra par l’accompagnement et la réalisation collective et partagée des plans d’action de réduction des empreintes carbone, garantie d’une recherche autonome, pérenne et solidaire. 

L’équipe portera avec conviction les dossiers liés à l’économie circulaire 

  • Soutenir la mise en place d’un schéma de promotion des achats publics socialement et économiquement responsables (SPASER) qui permettra à l’université de renforcer sa capacité d’action et de soutien aux initiatives locales, notamment en matière d’alimentation saine et durable  
  • Diminuer fortement l’usage des objets uniques et non réutilisables 
  • Finaliser la mise en place d’une ressourcerie universitaire 

le Schéma Directeur des Énergies et le Schéma Pluriannuel de Stratégie Immobilière donnent un cap clair, chiffré et argumenté. Sa mise en œuvre mérite des choix qui démontrent que l’Agenda Stratégique des Transitions Environnementales et Sociales (ASTRES) inscrit l’établissement dans une trajectoire intégrant les impératifs du défi climatique. 

  •  Traduire dans le champ immobilier, mais aussi dans nos pratiques pédagogiques et de recherche, les économies d’énergies qui s’imposent aux établissements publics tel que l’a exposé et chiffré le Schéma Directeur des Énergies
  •   Assumer comme priorité bâtimentaire au prochain Contrat de Plan État Région (CPER 2028) la rénovation du bâtiment C des Tanneurs
  •  Avoir recours à l’emprunt autant que possible pour engager des opérations de rénovation énergétiques 
  •  Poursuivre le déploiement de l’Agenda des Accessibilités des sites pour les personnes à mobilité réduite 
  •  Poursuivre les équipements (arceaux, abris, sécurisation) encourageant la pratique des mobilités douces inscrites au Plan Universitaire des Mobilités (PLUM) 

Cette mise en œuvre pourra être accompagnée de deux leviers forts en termes de passage à l’échelle et de visibilité nationale : 

  • la mise en place d’un budget Vert afin d’intégrer les enjeux de transition dans les choix budgétaires ;  
  • l’obtention du Label DDRS (https://www.label-ddrs.org/) ; 

Chantiers – idées à réfléchir ensemble : 

  • Développer une réflexion sur la présence des écrans dans les espaces communs ;  
  • En articulation avec le CROUS, améliorer l’accès à une alimentation saine et équilibrée pour tou·tes les étudiant·es, en particulier au moment de la pause méridienne ;  
  • Dans un travail transversal, mais concernant aussi la question des mobilités décarbonées, repenser les rythmes de travail : heures d’arrivée / départ, heures de début / fin des « grands amphis » … 
  • Encourager à l’utilisation des logiciels libres à l’université (en accompagnant au plus près les personnels dans l’évolution de leur environnement numérique de travail) réfléchir à la refonte des usages de nos données (cycle de vie des documents, gestion électronique des documents avec durée de vie). 

Relations internationales

Lors de la présente mandature, nous avons activement défendu une politique d’ouverture de notre université à tou∙te∙s les étudiant∙e∙s internationaux∙ales :  

  • en replaçant le CUEFEE, centre universitaire de formation en langue et culture françaises à visée d’insertion universitaire, au centre de la politique internationale de l’UT. Cela s’est traduit par son rattachement à la Direction des Relations Internationales et par l’attribution de nouveaux locaux au sein des Tanneurs, permettant une meilleure intégration des étudiants internationaux accueillis à l’UT dans la vie universitaire ; 
  • en refusant d’appliquer des frais différenciés pour les étudiant∙e∙s non-européen∙ne∙s allant de 2 850 à 3 879 euros selon le type de diplôme ;   
  • en maintenant une enveloppe d’exonérations pour les étudiant∙e∙s réfugié∙e∙s et demandeur∙se∙s d’asile et en créant un DU passerelle au sein du CUEFEE ; 
  • en déployant un dispositif exceptionnel d’accueil pour les étudiant∙e∙s en exil en 2022, puis en adoptant un dispositif d’exonération pour les étudiant∙e∙s ressortissant de pays en situation de conflits armés en 2024 ; 
  • en mettant en œuvre un soutien actif aux chercheurs réfugiés, via le programme PAUSE (appui logistique fort au montage du dossier, co-financement de l’accueil par la Commission Recherche) 
  • en permettant à nos étudiant∙e∙s internationaux∙ales inscrit∙e∙s dans nos composantes de suivre gratuitement des cours de français langue étrangère au sein du CUEFEE. 

Ces quatre dernières années ont été également consacrées à la structuration de la politique internationale de l’université autour des projets de long terme :  

  • les coopérations au sein du consortium Neolaia, que l’UT rejoint en décembre 2021 et qui, labellisé Université européenne en 2023, a apporté à l’UT 1,65 millions d’euros supplémentaires de l’UE et 1,15 millions d’euros de l’ANR France 2030 pour amplifier ses collaborations internationales dans les quatre ans à venir (janvier 2024 – décembre 2027) ; 
  • le lien renoué avec les partenaires hors-Europe après la difficile période Covid : nous avons notamment resserré nos collaborations autour de partenaires stratégiques, en particulier dans les zones de coopération décentralisées de la Région Centre Val de Loire (Tamil Nadu en Inde, Hunan en Chine) et avec les partenaires de la ville de Tours (Takamatsu, Suwon) ; 
  • la mise en place de dispositifs de soutien à l’internationalisation (cours d’anglais pour les personnels, incitation financière pour le montage de cours en anglais, actions pour pallier une baisse notable d’étudiant∙e∙s internationaux∙ales francophones, etc.), tout en maintenant un nécessaire enseignement du FLE au sein du CUEFEE ; 
  • la refonte de la base de données LaBRI (La base Relations Internationales). LaBRI permet désormais d’avoir accès à toutes les collaborations internationales, à la fois de recherche et formation, afin de construire des passerelles entre les projets internationaux des unités et des composantes et de mieux valoriser et communiquer sur ces activités. 
  • Le remplacement du Bonus Qualité International par le Forfait International, afin d’éviter de mettre les unités de recherche en compétition (ce qui allège aussi la saisie des données dans LaBRI) et de leur donner une meilleure visibilité sur leur dotation récurrente. 

Les prochaines années seront consacrées à  

  • poursuivre la structuration de la politique européenne et internationale par la promotion d’une meilleure articulation entre les coopérations dans le domaine de l’enseignement et de la recherche ; 
  • encourager les collaborations pédagogiques internationales, que ce soit par la création de doubles diplômes, par les programmes hybrides Erasmus ou par les autres initiatives prévues dans le projet Neolaia, en lien avec le CAPE et les FacLab ; 
  • renforcer le rôle des correspondants Relations Internationales au sein des unités de recherche et des délégués Relations Internationales des composantes pour mieux accompagner la dynamique d’internationalisation des activités de formation et de recherche ; 
  • soutenir les mobilités douces, grâce aux incitations financières du programme Erasmus et en incitant à réaliser des mobilités moins nombreuses mais plus longues ; 
  • défendre le droit à une égalité d’accès à l’enseignement supérieur pour tous les étudiant∙e∙s étranger∙ère∙s indépendamment du pays d’origine ; 
  • poursuivre le soutien aux mobilités sur fonds propres de l’université, que ce soit pour les mobilités pour les personnels entrants (programme de chercheurs invités) et sortants (appel à mobilité hors Europe), ou pour les étudiant∙e∙s entrant∙e∙s (bourses sur budget DRI) ou sortants (Fond de Mobilité Etudiante). 

Chantiers – idées à réfléchir ensemble :  

  • se saisir de la labellisation du consortium Neolaia pour développer une politique de plurilinguisme grâce à l’enseignement et la certification en langues étrangères, les séjours et programmes d’échanges linguistiques, les télétandems de langues, etc. ; 
  • sécuriser la mobilité internationale des étudiant∙e∙s tourangeaux∙elles les plus précaires via un système des partenariats permettant à nos étudiant∙e∙s d’accéder aux aides dans les pays d’accueil (bourses d’études, résidences universitaires, forfaits de restauration préférentiels, accès aux équipements culturels et sportifs à prix réduit) ; 
  • développer les mobilités internationales doctorales ainsi que de stage, notamment grâce à Neolaia ; 
  • développer les dispositifs permettant des échanges d’expérience professionnelle entre les différents corps de métiers des universités partenaires en mettant à profit l’intelligence collective (formation par les pairs, partage de savoir-faire professionnel dans les master-class et séminaires thématiques, mise en commun d’outils professionnels). 

Gouvernance, ressources humaines et conditions de travail

Lors de la présente mandature, nous avons eu à cœur de réintroduire de la collégialité et de la transparence dans le fonctionnement de notre établissement. L’une des premières mesures a été la dissociation de la présidence de l’université avec la présidence du conseil académique (réunion de la commission de la recherche et de la CVFU), afin de limiter l’hyper-concentration des pouvoirs. De façon inédite, nous avons ouvert l’équipe présidentielle à toutes les catégories de personnel avec une charge de vice-présidence confiée à un collègue BIATSS, ainsi qu’aux étudiant·es (avec l’ajout d’un second VP étudiant, complémentairement au VP étudiant statutaire).

L’équipe présidentielle sortante s’est également appliquée à faire reconnaitre la sous-dotation de l’université de Tours par notre
Ministère, ce qui a permis d’obtenir une augmentation de la dotation pérenne de l’établissement de plus de 1M€. Elle a également mis en place de nombreuses actions pour réduire les inégalités de salaires, permettre des évolutions de carrière positives et lutter contre la précarité : création de cinq nouveaux postes de maîtres de conférences et de deux postes de PRAG, campagne de CDIsation des BIATSS, repyramidage des personnels BIATSS sans suppression de poste, rémunération des agent·es contractuel·les sur 12 mois etc.

Si elle est élue, l’équipe de gouvernance à venir, soutenue par le collectif L’Université Ensemble, poursuivra cette politique exigeante et engagée de défense de l’emploi public statutaire, de lutte contre la précarité et de collégialité, de solidarité et de transparence dans le fonctionnement de notre université.

Les prochaines années seront consacrées à ouvrir de nouveaux chantiers cohérents avec ces principes 
parmi lesquels :

  • Continuer à se mobiliser pour obtenir la création de postes statutaires d’enseignant·es, d’enseignants-chercheurs et de BIATSS afin de corriger la sous-dotation structurelle avérée de l’université de Tours
  • Confier une deuxième vice-présidence à une ou un collègue BIATSS et maintenir une seconde vice-présidence pour un·e étudiant·e
  • Refuser la création des Chaires de Professeur Junior (CPJ) au nom de l’établissement, car elles fragilisent les statuts des enseignants-chercheurs et ne sont qu’une solution en trompe-l’œil
  • Mettre en place une formation à destination des élu·es des conseils centraux après les élections afin de casser la logique des « professionnels des mandats électifs » et de rendre les élu·es véritablement acteur·ices en étant conscient.es de leurs responsabilités
  • Poursuivre et améliorer les lignes directrices de gestion (LDG)., l’université de Tours ayant choisi de ne pas se contenter de la simple transposition des LDG ministérielles
  • Rendre plus collégiale la construction des campagnes d’emploi
  • Poursuivre et renforcer une politique exigeante dans le domaine de la lutte contre toute forme de discrimination, grâce aux actions et aux dispositifs mis en œuvre lors de la présente mandature
  • Poursuivre le soutien aux collègues demandant la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH). Inciter au recrutement d’enseignant·es et d’enseignant·es-chercheur·es en situation de handicap, le taux d’emploi de ces catégories étant très bas
  • Renforcer les actions de prévention dans le domaine de la santé au travail : amélioration de la formation des personnels en matière de prévention des risques psycho-sociaux, prévention dans le domaine des troubles musculo-squelettiques, soutien aux initiatives des personnels de santé (actions de prévention sur certaines questions de santé, comme par exemple les maladies chroniques).
  • Étudier les conditions d’attribution d’une prime pour les collègues de statut second degré, au moins à titre de compensation provisoire et locale, tout en continuant à exiger du Ministère de l’ESR la compensation des inégalités de primes entre collègues de statut second degré et enseignant·es-chercheur·es, introduites par la LPR de 2020.
  • Chiffrer la mesure d’alignement entre enseignant·e-chercheur·e et enseignant·e en CDI pour les TP/TD et le cas échéant, procéder à cette harmonisation
  • Réaffirmer et renforcer le rôle des représentant·es des personnels au sein de la F3SCT, dans la continuité des missions du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Importance accordée au rôle d’enquête de la F3SCT.  Rédaction d’une Instruction générale SST (Santé, sécurité au travail).
  • En matière d’aides sociales (ASIU), poursuivre les politiques ponctuelles d’initiative d’établissement, sur le modèle de ce qui a été mis en place pour la restauration
  • Examiner la prise en charge de la journée de carence

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Depuis la réforme de 2014, les personnels BIATSS disposent de 6 élu·es au Conseil d’Administration (sur un total de 22), 4 (sur 20) à la Commission de Formation et de la Vie Universitaire, et 4 (sur 30) à la Commission de la Recherche. Au total, 14 élues sur 74, alors que les BIATSS constituent 1/3 des effectifs, soit presque 1200 agents (dont la moitié de contractuel·les). Siéger en leur nom dans ces instances, c’est faire valoir leurs besoins spécifiques en tant que partenaires à égalité des enseignant·es- chercheur·euses.

Les agent·es BIATSS sont des maillons indispensables du fonctionnement de l’Université : sans électricité, hygiène, informatique, sans articulation financière, administrative ou logistique, sans accueil des publics, impressions, audiovisuel, ou accès à la documentation, impossible d’enseigner, d’étudier et de faire avancer la recherche. Et quand un maillon est en souffrance, c’est toute la chaîne de nos missions qui se fragilise.

L’équipe sortante que L’Université Ensemble avait soutenue en 2020 a su articuler cette priorité. Elle propose en cas de victoire la nomination d’une 2ème vice-présidence BIATSS. Elle entend poursuivre ses efforts pour rectifier la sous-dotation et le sous-effectif chroniques mettant à mal tous les métiers, et elle a su allouer davantage de temps à la résolution des problématiques BIATSS.

Les discussions autour des campagnes d’emplois par exemple ont été transparentes et sans démagogie face aux restrictions
gouvernementales sur l’emploi public. À force de démarches la présidence a obtenu du ministère en 2022 1M€ de rattrapage de
masse salariale. Mais en 2023 l’UT a dû participer à la revalorisation des +3,5% du point d’indice que le gouvernement avait consenti aux agent·es sans la financer complètement. C’est autant qui n’est pas allé au déroulement de carrière des agent·es,
ou à soulager leur charge de travail par des recrutements supplémentaires.

Du pouvoir d’achat ou des emplois ?
– Les deux, mon capitaine !

La politique nationale provoque sans arrêt des dilemmes sur l’usage de la masse salariale. D’un côté la rémunération des collègues est insuffisante au point de poser à l’UT des problèmes d’attractivité pour les recrutements, et de l’autre il faut garder des marges de manœuvre pour préserver les emplois et procéder aux dits-recrutements.

À l’UT comme ailleurs, le ministère laisse l’établissement gérer la pénurie. Sans renfort financier de l’Etat il faut « choisir » entre rehausser les primes de celles et ceux qui travaillent en « distorsion fonctionnelle » ou transformer les supports pour mettre statuts, missions et fiches de paye en cohérence au bénéfice de ces mêmes collègues. Et sans dotation supplémentaire,
ces opérations ne peuvent pas être massives. Idem pour la lutte contre la précarité avec malgré tout 56 passages de
CDD en CDI depuis 2021. Mais cette préoccupation de moyen et long terme demande à être poursuivie avec la même
exigence.

 Notre participation à une gestion progressiste et sociale de l’établissement se fera avec la ferme intention d’être attentif aux besoins des publics et des salarié·es de l’université, en particulier à ceux des plus fragiles d’entre nous. Cela devra se traduire par des arbitrages budgétaires pour continuer à :

  • Garantir aux étudiant·es du bassin départemental y compris des foyers modestes l’accès à des filières variées sans devoir déménager ;
  • Refuser de pénaliser les étudiant·es dit·es « extra-communautaires » en compensant le différentiel de droits d’inscription voulu par l’État ;
  • Financer des ASIU (Aide Sociale d’Initiative Universitaire) pour les salarié·es les plus pénalisé·es par l’inflation : une indemnité énergétique en 2021 et une indemnité « coût de la vie » en 2022 (versée à plus de 300 agents). Sans oublier le coup de pouce revalorisé aux frais de resto-U pour les bas salaires
    (versé pour plus de 5000 repas en 2023).

Et puis les enjeux de la transition écologique deviennent concrets pour les équipes, impliquées dans les bilans carbone et une nécessaire vigilance sur la consommation d’énergies et de consommables. Plus encore que les contraindre, il va falloir innover sur les rythmes universitaires et leur impact sur leur cadence de travail.

Et nos élu·es porteront la nécessité d’un focus plus efficace sur la souffrance au travail et les problématiques de management. Parmi elles la reconnaissance de l’expertise technique des agents non-cadres doit avancer : leur connaissance des publics et leur montée en compétences sont encore trop souvent bradées. Par ailleurs, le cadre de travail doit être appliqué avec plus d’équité et d’objectivité, ce qui contribuera à apaiser les rapports humains dans le travail.

Le fort turn-over dû à la précarité, le rythme auquel s’enchaînent les différentes phases d’activité… Tout ce cumul peut tourner à l’absurde pour des agent·es BIATSS qui en parallèle ne dosent pas leurs efforts « pour que ça tourne ». Pour beaucoup il faut
reprioriser sans cesse ses tâches, remplacer, dépanner, renoncer à une formation dont on a pourtant besoin pour progresser ou se rouvrir des perspectives de promotion.

Nous serons particulièrement attentifs à :

  • Lutter contre la précarité et développer la solidarité
    • Poursuivre une politique volontariste en matière de titularisation et cédéisation
    • Éviter l’externalisation de tâches vers le secteur privé qui accroît la précarité et réduit la qualité de service.
    • Poursuivre la politique de l’établissement en matière d’aide sociale d’initiative universitaire.
    • Maintenir le refus d’augmenter les frais d’inscription pour les étudiant·es extra-communautaires.
  • Mieux associer les BIATSS au développement de l’UT
    • Renforcer la reconnaissance de l’expertise technique de l’ensemble des personnels au sein des services et dans la mise en œuvre de projets structurants.
    • Instaurer une 2ème vice-présidence BIATSS.
    • Solliciter l’expertise des BIATSS dans un travail collectif sur les rythmes universitaires.
  • Promouvoir l’égalité et la justice dans les différentes instances de l’établissement
    • Réduire les écarts salariaux (primes et salaires) entre les hommes et les femmes dans l’établissement
      • Poursuivre la formation en direction notamment des personnels d’encadrement sur les questions de harcèlement au travail et des violences sexistes et sexuelles.

Chantiers – idées à réfléchir ensemble :

  • Améliorer le dialogue au sein du comité des directeur·ices de composante
  • Renforcement du lien entre composantes et services centraux
  • Place des représentant·es étudiant·es dans les conseils centraux
  • Modalités d’intégration de l’expertise d’usage des collègues BIATSS lors de la mise en place de nouveaux outils, logiciels
    ou procédures avant leur déploiement
  • Conditions de possibilité d’un service « retraites » dédié au sein de l’université de Tours
  • Rythmes de travail à l’université, en tant que sujet transversal concernant tant les conditions d’études que les conditions de
    travail et la transformation écologique et sociale