L’université en mouvement

Ce n’est pas un nouveau collectif, c’est une orientation proposée à l’occasion des élections d’octobre prochain en vue de gouverner l’université de Tours pour les quatre années à venir. Cette orientation est l’alliance de deux collectifs déjà existants (L’Université ensemble et Autrement). Elle est bâtie autour d’un bilan et d’un projet communs, soutenus par des convictions partagées, et portés par la double candidature d’Emmanuelle Huver à la présidence de l’université, et de Florent Malrieu à la présidence du conseil académique.

Parce que nous souhaitons maintenir une pluralité de points de vue afin que les électrices et les électeurs puissent faire leur choix entre nos collectifs, tout en ayant connaissance de l’alliance qui les unit.

En effet, l’une de nos convictions communes est que la diversité est essentielle à la vie démocratique et que cette diversité doit être représentée dans les conseils et les équipes de gouvernance. Elle est le gage d’un dialogue fécond, dans la construction de positions communes comme dans l’expression des désaccords. C’est pourquoi les collectifs Autrement et L’Université ensemble tiennent à garder le ton qui leur est propre et à défendre chacun à leur manière les idées auxquelles ils tiennent.

Cela ne les empêche pas, bien au contraire, de souhaiter construire une équipe de gouvernance, sur la base d’un projet et d’une vigilance partagés sur l’avenir de la recherche et de l’enseignement supérieur publics : financements, conditions de travail, statuts et évolutions de carrière des personnels BIATSS et des enseignants-chercheurs, qualité de l’enseignement, de la vie étudiante et de la recherche, lutte contre la précarité étudiante et d’une partie des personnels …

Parce que nous pensons qu’il ne faut pas tromper les électrices et les électeurs,
annoncer dès maintenant ce mode de fonctionnement
est un gage en acte de notre souhait de transparence.

Ce mode de fonctionnement a été le nôtre pendant cette mandature. L’Université ensemble et Autrement sont des collectifs distincts au sein des conseils de l’université. Ils ont pris la parole parfois en leur nom propre, parfois de concert. Cela ne nous a pas empêché·es de partager une équipe de gouvernance composée de vice-présidentes et vice-présidents issu·es, entre autres, de ces deux collectifs.

Dans l’équipe de gouvernance, comme dans les commissions, les groupes de travail et les projets structurants, nous avons été attentifs à inclure des personnels d’horizons divers, permettant ainsi de construire des propositions grâce à la pluralité des positionnements.

Parce que cette manière originale de faire vivre la démocratie universitaire a porté ses fruits, nous souhaitons la prolonger pour la renforcer et ainsi améliorer ce que nous avons commencé à initier.

Notre initiative est ouverte, au-delà des appartenances à tel ou tel collectif ou syndicat, à toutes celles et tous ceux qui partagent avec nous l’idée que la vie de notre établissement doit être fondée sur les valeurs de collégialité, de solidarité et d’écologie, et qui se retrouvent dans les orientations que nous avons impulsées lors de cette mandature autour de la recherche, de la formation et de l’organisation du travail.

Parce que l’avenir qui se profile pour l’enseignement supérieur public
va supposer d’être vigilants et de faire des choix,
nous pensons que le maintien et le respect de la diversité
sont le gage d’un dialogue productif et d’une prise de décision éclairée.