La diversité de l’offre de formation de l’Université
de Tours en fait toute sa richesse. Elle ne doit pas être mise à mal, mais
reconnue et valorisée. Elle ne pourra s’enrichir que par le dialogue, avec
l’ensemble de nos partenaires, tant locaux que nationaux et internationaux,
mais aussi avec nos étudiant.e.s, tout en faisant jouer pleinement
l’articulation entre recherche et formation.
Des constats pour la formation
Les 4 dernières années ont été marquées par un affaiblissement
important de la vie démocratique et une dégradation des conditions de
travail à l’université de Tours. Pour
les formations, cela s’est traduit par :
L’affaiblissement du rôle de
la CFVU sur des projets et des
procédures touchant pourtant au cœur de la politique de formation de notre
établissement
La domination d’une logique
économique au détriment de la qualité de
l’enseignement et de l’accueil pédagogique des étudiant.e.s.
Le recours croissant à des contrats de plus
en plus précaires, tant
pour les enseignant.e.s que pour les personnels administratifs et techniques
concernés par la pédagogie
Des atteintes répétées à la
liberté pédagogique au nom de la « transformation
pédagogique » et de « l’innovation »
La centralisation et la bureaucratisation
des procédures, qui génèrent une surcharge
de travail pour tou.te.s et des tensions entre les services, les catégories de
personnel, etc.
La diversité de notre université pluridisciplinaire est notre richesse
Pour une authentique vitalité démocratique et une gestion plurielle, décentralisée et apaisée
En faisant de la CFVU une véritable instance de discussion et de prise de décision pour la politique de formation de notre établissement
En favorisant la concertation entre les équipes pédagogiques, les scolarités des composantes et les services centraux
En réduisant la bureaucratisation à outrance, et notamment en simplifiant les procédures de recrutement en master et licence professionnelle
En mettant les outils numériques au service des formations et des pratiques pédagogiques, qui ne doivent pas être normalisées par la technique, mais pensées par les équipes pédagogiques, en fonction de la diversité de leurs publics
Pour des licences inclusives
En prenant en compte, au plus près des équipes pédagogiques, la diversité et l’hétérogénéité des publics accueillis et de leurs projets
En œuvrant à une meilleure préparation des transitions lycées / Licences générales
En favorisant la réussite en Licence et l’insertion des étudiants de 1ère année, notamment par des groupes à taille humaine, stables et en présence
En renforçant, l’inclusion des étudiant.e.s à la communauté universitaire par leur formation – via une évolution du MOBIL – sur les droits et devoirs au sein de celle-ci, car ils en sont des acteurs essentiels, et pas uniquement des usagers.
Pour une offre de formation riche et reconnue
En renforçant les moyens humains (par le dégel de postes) pour offrir un accueil de qualité
En s’appuyant sur l’expérience des équipes pédagogiques pour construire des formations pertinentes, à rebours du « tout innovation » ou du « tout modularisation »
En affirmant et soutenant le pluralisme des approches pédagogiques, au lieu de partir du principe qu’il faudrait nécessairement les « transformer »
En favorisant l’accès à l’université de publics diversifiés, (formation continue, publics en reprise d’études, étudiant.e.s internationaux, etc.), car ils constituent une richesse pour les formations
Pour des Masters attractifs et diversifiés
En travaillant collectivement à leur rayonnement pour augmenter la proportion d’étudiant.e.s dans ces cursus
En facilitant l’articulation des niveaux L et M
En s’appuyant sur l’expérience et la créativité des équipes pédagogiques, pour construire des formations pertinentes pour les publics visés
En laissant de la souplesse aux équipes pédagogiques pour ce qui concerne : l’organisation des masters, l’adossement à la recherche et leurs partenariats avec le tissu socio-économique, la société civile et l’international.