Fonctionnement

Axes de changement :  

  • Redonner des perspectives et du temps à tous les personnels qui croulent sous des tâches peu valorisantes et parfois inutiles (en particulier du fait de procédures d’évaluation permanentes, de sollicitations tournées vers la communication) et engager l’université sur la voie d’une exemplarité sociale et écologique.
    • Garantir du temps aux enseignants-chercheurs·euses pour leur recherche
    • Recréer les conditions pour que les collègues BIATSS exercent pleinement leur métier dans les missions auprès des étudiants, des enseignants, des chercheurs pour lesquelles ils et elles ont été recrutés
    • Agir pour augmenter les financements récurrents (fléchés ou répartis par les instances) dans tous les champs scientifiques pour maintenir le caractère pluridisciplinaire de notre université
  • Corriger les effets négatifs – tant pour les étudiants que pour les personnels – de la logique tout modulaire de l’ « offre de formation » et  de la marche forcée vers des enseignements massivement « à distance » dans toutes les filières
    • Affirmer et soutenir le pluralisme des approches pédagogiques et engager un meilleur ciblage des moyens dévolus par les appels d’offre (Newteach, PaRM).
  • Agir contre la précarité, du côté des personnels pour le respect des droits et statuts, contre la logique de mise en concurrence de chacun·e) contre tous et toutes ; trop de postes statutaires – chez les personnels BIATSS, comme chez les personnels enseignant·e·s et enseignant·e·s-chercheur·euse·s – n’ont pas été mis au concours.
    • Pourvoir en 4 ans 80 % de ces 120 postes non pourvus par des titulaires en obtenant leur financement et des moyens nouveaux du ministère.
  • Agir contre la précarité, du côté des étudiant·e·s en  favorisant l’accès au logement, aux repas, aux soins, à la culture.
    • Renforcer le Service de Santé Universitaire et décentraliser certaines de ses interventions (vaccinations,…) sur tous les campus.
  • Stopper la centralisation des services, l’inflation de bureaucratisation et la dévolution du patrimoine.
    • Relocaliser dans les composantes les fonctions et emplois qui correspondent à leurs missions le plus souvent spécifiques afin d’humaniser notre organisation et de donner des responsabilités partagées au plus grand nombre de personnels
  • Refonder le fonctionnement de l’université sur une collégialité du xxie siècle
    • Impliquer l’ensemble des personnels (BIATSS comme enseignants-chercheurs) dans tout nouveau projet en élaborant collectivement des propositions (avec des options variées) débattues ensuite dans les conseils, puis validées ou non.
    • Vitalité des conseils élus, transparence dans la diffusion des informations, responsabilités assumées par les composantes (principe de subsidiarité).
  • Viser l’exemplarité en matière d’environnement, d’écologie, de gestion des déchets ; réduire l’empreinte carbone globale de l’université dans tous ses aspects : transports y compris en matière d’échanges et de coopération internationale, isolation thermique des locaux, stockage de données, etc. ; favoriser les « mobilités douces » : garages vélos et trottinettes, bornes de rechargement.

De premières propositions thématiques concrètes

Fonctionnement de l’université

Deux objectifs immédiats : changer les statuts de l’université et impulser la transparence et la démocratie.

  • Séparer avant juin 2020 les fonctions de président de l’université et président du Conseil Académique (conformément à une option de la loi).
  • Sur le fondement des résultats des élections du 2 avril, instaurer le pluralisme à la direction de l’université par la participation de collègues issus de listes minoritaires ou ne figurant sur aucune liste à l’équipe de direction.
  • Proposer UNE vice-présidente « recherche » et UN vice-président « pédagogie » pour rompre avec une tradition de l’université de Tours qui fait la part belle aux préjugés de genre.
  • Organiser avec les composantes de l’université un modèle de régulation démocratique qui donne matière aux débats et décisions de toutes les instances élues.
  •  Donner un rôle d’arbitrage  réel aux   instances élues (les choix, les décisions).
  • Assurer la transparence (nomination, durée, bilan d’activité, compléments de rémunération) pour les « chargé·e·s de missions » occupant de multiples fonctions dans l’université.    
  • Diffuser des informations qui stimulent le pluralisme des points de vue.
  • Décloisonner les composantes en favorisant la mobilité des personnels et des étudiant·e·s entre celles-ci ; par exemple, tout collègue devrait pouvoir réaliser une petite partie de son service d’enseignement en dehors de sa composante sans lourdes formalités administratives.
  • Réduire les déplacements en allégeant la hiérarchie administrative et la multiplication redondante des réunions (en donnant un accès partagé aux informations et aux retours sur celles-ci).

Changer les relations de travail dans une logique de service public, ne jamais engager l’université à l’initiative d’une rupture conventionnelle (loi de décembre 2019) sont des axes essentiels et concrets pour prévenir toutes les formes de  souffrance au travail