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Quelle recherche pour demain ?

La LPPR, après la LRU et les appels à projets successifs du PIA, aboutit à une reconfiguration profonde du monde universitaire et de la recherche, avec une concentration des moyens sur un tout petit nombre d’établissements. Ce contexte, défavorable à une université comme celle de Tours, nous oblige à travailler collectivement. En local, notre force ne réside pas dans la compétition, mais dans la coopération, en s’appuyant sur la diversité de nos disciplines.

Des constats

  • Le manque d’emplois statutaires (EC, BIATSS) et de contrats doctoraux, avec une précarité qui ronge l’université
  • Des budgets récurrents en baisse, qui conduisent à une recherche de plus en plus pilotée par des appels à projets de plus en plus thématisés
  • La mise en compétition généralisée au détriment de la collaboration
  • La diminution du temps que nous pouvons consacrer à la recherche
  • Un manque de transparence dans le financement de la recherche, que ce soit au niveau national (sur les grands projets nationaux de type PIA), mais aussi au niveau local (sur le montage des grands projets de type ARD).

La diversité de notre université pluridisciplinaire est notre richesse

Préserver le temps long de la recherche

  • En examinant ensemble comment ne pas laisser les appels à projets, toujours plus nombreux, orienter nos thématiques de recherche. En encourageant autant que possible les dynamiques collectives au détriment de la compétition
  • En examinant ensemble comment préserver le temps dédié à la recherche pour les enseignants-chercheurs et augmenter le nombre de CRCT et de délégations CNRS
  • En simplifiant, avec les services compétents, les procédures trop chronophages (achats de matériel, missions)
  • En revendiquant une augmentation de la dotation ministérielle (SCSP), pour augmenter les budgets récurrents des labos et le nombre de contrats doctoraux

Réduire la précarisation de la recherche

  • En reconnaissant la place indispensable de tous les personnels (administratifs, techniciens, ingénieurs) dans le bon fonctionnement de la recherche
  • En favorisant le recrutement pérenne, pour capitaliser les compétences développées par tous les personnels
  • En refusant le recours aux chaires de Professeur junior
  • En soutenant nos jeunes chercheurs en aménageant les frais d’inscription des doctorants selon les situations et parcours et en appliquant 1h TP = 1h TD aux ATER

Renforcer les libertés académiques

  • Accroitre le rôle du Conseil Académique CAc (réunion de la commission recherche et de la CFVU) en matière de prospective. La séparation des fonctions de président de l’université et de président du CAc y contribuera dès décembre 2020.
  • Favoriser le pluralisme dans la répartition et le suivi des dossiers individuels soumis aux instances. Organiser un dialogue permanent et direct entre ces instances et les enseignants-chercheurs et chercheurs, ainsi que les responsables de composantes

Défendre la totalité des champs scientifiques

  • En mettant en place un binôme SST/SHS à la tête de la commission recherche
  • En prenant en compte les spécificités et temporalités de chaque discipline
  • En garantissant le droit à la recherche des enseignant-es-chercheurs-euses de toutes les disciplines et sous toutes ses formes (pas seulement sur projets « prioritaires » et/ou d’« excellence »)
  • En agissant pour une répartition équitable du BQI (analyse des clés d’attribution actuelles)
  • En revendiquant la relance des appels « blancs », sans thématique prédéfinie

Consolider nos partenariats

  • Avec nos EPST partenaires (CEA, CNRS, CHRU, INSERM, INRAE) en co-construisant ensemble des projets ambitieux répondant aux crises que nous traversons
  • Avec les universités internationales partenaires dans l’optique de faciliter notre participation à des projets internationaux, et notamment européens
  • Avec les collectivités territoriales, en soulignant que toutes les recherches effectuées dans notre établissement ont des retombées sur le territoire, et pas seulement celles visant à l’innovation et au transfert technologique

Contribuer à l’attractivité et au rayonnement de la recherche

  • En développant nos formations de MASTER et leur articulation avec les niveaux Licence et les laboratoires et en élargissant les possibilités de stages gratifiés de M2 au sein des labos
  • En proposant des formations qui répondent aux besoins des doctorants.
  • Améliorer la diffusion des connaissances dans l’ensemble de la société en assumant un rôle moteur pour la culture scientifique et technique.

Dans l’université que nous voulons, chacun.e compte. Nous comptons sur vous !

Pour la Commission Recherche, pour le Conseil Académique et sa formation restreinte en charge de l’examen individuel des dossiers pour congé scientifique (CRCT, délégation) et des promotions par voie locale:

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