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Déclaration de candidature au mandat de Président de l'Université de Tours

Chères et chers collègues, chères et chers étudiant.e.s,

Nous arrivons au terme d’une longue campagne, que j’ai souhaitée transparente et respectueuse. Dans une démarche ouverte, avant l’élection des conseils centraux, nous sommes allés à la rencontre des personnels sur l’ensemble des sites de l’université. Depuis plusieurs semaines, les collectifs Autrement et l’Université Ensemble se sont rassemblés ; nous avons organisé ensemble des rencontres avec les élu.e.s étudiant.e.s, nous avons dialogué avec des représentants des collectivités territoriales.

Ces échanges et discussions, riches et constructifs, nous ont permis d’élaborer un ensemble de propositions que vous retrouverez dans la profession de foi accompagnant officiellement ma candidature au mandat de Président de l’université de Tours. Cet ensemble de propositions n’est pas exhaustif et nécessitera surtout d’être débattu collectivement. Par ailleurs, nous présenterons au Conseil d’Administration du 30 novembre prochain l’ossature d’une équipe de direction, équipe qui restera ouverte conformément à nos engagements.


Réduire l’acte de gouverner à l’exercice d’un pouvoir n’est pas dans ma conception. Selon moi, gouverner vise davantage à construire une organisation harmonieuse permettant à toutes et à tous de remplir au mieux son rôle pour répondre aux enjeux pédagogiques et scientifiques de demain.

Mon engagement est de gouverner l’université de Tours de cette manière, si le Conseil d’Administration du 30 novembre m’accorde sa confiance à travers ses suffrages. Nous poursuivrons alors notre démarche d’ouverture, car notre diversité est notre force, et c’est d’un rassemblement de toutes ces forces dont nous avons besoin, au-delà de ce qui nous distingue.

Dans l’université que nous voulons, chacune et chacun compte, 

Arnaud Giacometti
Candidat à la présidence de l’université de Tours
 

Message à la communauté universitaire

A l’ensemble des personnels et des étudiants de l’Université de Tours,

A toutes celles et tous ceux qui, autour des sites de notre université, 
aspirent à de fortes interactions culturelles, sociales et économiques.

L’Université de Tours, par ses formations et la recherche, dans le très large éventail disciplinaire qui est le sien, avec ses milliers de personnels (environ 2 500 emplois permanents, 1 200 non permanents, pour beaucoup à temps partiel) et ses dizaines de milliers d’étudiant.e.s (32 000 environ) assume dans toute la région des fonctions essentielles. Ses multiples sites à Tours, dans la métropole et jusqu’à Chinon et Blois, ses échanges avec ses nombreux partenaires (associations, entreprises, collectivités territoriales et métropole, EPST), les mobilités induites par ses personnels et étudiant.e.s tissent un vaste réseau aux dimensions tant régionale qu’internationale.

La vitalité de l’université, sa cohésion, les dynamiques qu’elle peut générer sont aujourd’hui encore plus essentielles qu’hier, avec en particulier des besoins renouvelés de formation tout au long de la vie, des enjeux écologiques et environnementaux indispensables à maîtriser. Avec une très forte participation, les personnels de l’université ont exprimé cette aspiration aux changements, pour faire davantage respirer la démocratie universitaire, solidariser les équipes, accroître les ressources dues par l’Etat à l’université, lutter contre les formes multiples de précarité qui affectent tant les étudiant.e.s que les plus jeunes des personnels. 

Dans une démarche apaisée de rassemblement, de travail partagé avec toutes et tous, tant au sein de l’université qu’avec ses nombreux partenaires (collectivités territoriales, associations, entreprises, collectifs sociaux et culturels,…), une équipe pluraliste se construit peu à peu, ouverte à toutes les sensibilités et collègues partageant nos aspirations. Depuis quelques semaines, je construis ce rassemblement en rencontrant les acteurs de la vie économique, culturelle et sociale métropolitaine, en rencontrant et écoutant les représentants des collectivités, en partageant nos interrogations et propositions avec les élu.e.s étudiant.e.s et les animateurs du collectif Autrement. Dans le cadre d’une expression démocratique, le collectif Autrement a souhaité apporter un très large soutien à ma candidature. Ainsi, les résultats cumulés des deux collectifs l’Université Ensemble et Autrement (voir le tableau disponible ici) montrent que sur la quasi-totalité des sites universitaires, ma candidature à la présidence de l’université est soutenue par ses personnels. Les crises sanitaire, sociale et économique, le sous-financement de l’enseignement supérieur et de la recherche, la très contestée loi (LPR) appellent une solidarité et des actions nouvelles, en particulier pour accompagner au mieux et dans ce contexte difficile tou.te.s nos étudiant.e.s (vers leur réussite et leur insertion professionnelle). C’est ainsi que je ne peux que me réjouir que les vœux proposés par des animateurs de l’université Ensemble au dernier Conseil d’Administration du 9 novembre aient reçu un large soutien de ses élu.e.s, indépendamment de toute appartenance à un collectif en particulier.

Au-delà de ce soutien, il apporte aussi un nouvel espoir au sein de notre université, pour mieux travailler collectivement, débattre et construire ensemble un avenir commun. À l’écoute de tou.te.s les étudiant.e.s et de toutes les catégories de personnels, prenant appui sur les délibérations et l’arbitrage des instances élues de l’université, un nouveau souffle est aujourd’hui nécessaire

Arnaud Giacometti
Candidat à la présidence de l’Université de Tours,
porté par les collectifs l’Université Ensemble et Autrement
 

Merci à toutes et à tous

Chères et chers collègues,

Malgré la situation sanitaire, le niveau de participation aux élections des conseils centraux de l’université a été très important, et nous vous en remercions chaleureusement. C’est un moment important de la vie démocratique de tout établissement, car il permet à chacun et chacune, quel que soit son statut, de prendre part aux débats et d’exprimer ses inquiétudes et attentes, en particulier pour garantir un accès à un enseignement supérieur de qualité à tou.te.s nos étudiant.e.s, mais aussi pour offrir à tout personnel le cadre de travail lui permettant d’exercer ses activités (administratives, techniques et de recherche) dans des conditions de sérénité et de qualité. Pour cela, maitrisons mieux notre temps.

Par rapport à 2016, les résultats de ces élections montrent une plus grande diversité dans les votes exprimés, et nous remercions toutes celles et tous ceux, nombreuses et nombreux, qui ont soutenu la démarche du collectif l’université Ensemble. Au Conseil d’Administration, nos très bons résultats démontrent l’aspiration à un fonctionnement collégial de l’universitévéritablement participatif, associant toutes les catégories de personnel et étudiant.e.s, où nos différences, la diversité de nos avis, métiers et disciplines sont reconnues et respectées.

Porté par ces résultats, nous sommes légitimes à présenter au Conseil d’Administration qui élira le président de l’université, le 1er décembre prochain, la candidature d’Arnaud Giacometti, forte déjà de nombreux soutiens. Dans les semaines à venir, nous visons à élargir la dynamique créée par vos votes pour construire autour de lui une équipe pluraliste de direction, tant du côté de la présidence de l’université que de celle de son Conseil Académique (conformément à nos engagements).

C’est seulement avec une vitalité démocratique retrouvée, des relations apaisées entre les personnels, mais aussi avec l’ensemble de nos partenaires (EPST, collectivités territoriales) que nous pourrons répondre collectivement aux enjeux actuels et à venir, et assumer les stimulantes missions de formation et de recherche qui sont les nôtres.

Encore merci pour votre participation aux scrutins, 
Dans l’université que nous voulons, chacune et chacun compte,
Donnons ensemble un nouvel élan à notre université

16 premières mesures pour un nouvel élan

Dans une démarche participative, lors des huit visites de site que nous avons réalisées ces dernières semaines, nous avons pu débattre, discuter et enrichir avec vous notre projet pour l’université de Tours.

Pour donner un nouvel élan à notre université, nous rendons visibles ici les 16 premières mesures que nous mettrons en place dès l’élection de la nouvelle présidence de l’université, l’ensemble de nos propositions étant sur les différentes pages de ce site web.

Pour un renouveau dans la collégialité et le pluralisme

  1. En séparant les fonctions de président.e de l’université et de président.e du Conseil Académique, et en donnant un rôle accru au Conseil Académique.
  2. En lançant dès le premier semestre 2021 et à l’échelle de toute l’université, un grand débat sur les enjeux actuels et futurs pour notre université, afin que chacun.e puisse s’approprier les questions posées et être consulté.e.

Refonder le fonctionnement de l’université

  1. En reconnaissant les qualifications et l’expérience de l’ensemble des personnels, avec la création d’un.e vice-président.e en charge des personnels, relations humaines et sociales.
  2. En stoppant une centralisation excessive des services afin de ré-humaniser notre organisation et apaiser les relations entre les personnels.
  3. En développant la formation à la démocratie universitaire, que ce soit pour les étudiants primo-arrivants (en licence, via une évolution du MOBIL), les doctorants (via les séminaires des écoles docorales) et les formations proposées aux nouveaux personnels (administratifs et enseignant.e.s-chercheurs-euses).

Contre la précarité du côté des personnels et des étudiants

  1. En procédant à un dégel de 20% des postes dès 2021 (tant pour les postes de BIATSS que d’enseignant.e.s-chercheur.e.s) afin de garantir un accueil de qualité de l’ensemble des étudiant.e.s de notre université
  2. En s’engageant à rémunérer les intervenants avec un contrat d’enseignement sur une année (et pas 10 mois comme actuellement) renouvelable. Et pour tou.te.s les ATER, une heure TP = une heure TD
  3. En s’engageant à ne pas augmenter les frais d’inscriptions pour les étudiants extra-communautaires. En n’excluant aucun public de la formation continue et tout au long de la vie par une augmentation excessive des frais d’inscription.

Pour une recherche ouverte, critique et plurielle

  1. En élisant un binôme SST/SHS de vice-président.e et vice-président.e adjoint.e pour animer la commission recherche et défendre toutes les disciplines.
  2. En rendant transparent l’ensemble des moyens de nos unités de recherche (budgétaires et humains) pour veiller à une répartition équitable des moyens (par exemple, via le BQI) et garantir à tou.te.s le droit à la recherche.
  3. En créant un.e vice-président.e en charge des partenariats avec la société civile, notre université devant être au cœur des réflexions et expérimentations menées pour construire avec nos partenaires (EPST et collectivités territoriales) des réponses aux crises que nous traversons.

Pour une offre de formation solide et attractive

  1. En soutenant le pluralisme de toutes les approches pédagogiques, en engageant une réflexion collective, associant les étudiant.e.s, sur la complémentarité des cours, TD, TP, activités numériques ; en ouvrant au débat le bilan de PaRM.
  2. En favorisant l’insertion des néo-étudiants via des groupes à taille réduite et stables, en soutenant les formations sous tension. La crise sanitaire actuelle impose de recruter de nouveaux collègues pour accompagner les étudiant.e.s et limiter les décrochages.
  3. En travaillant collectivement au rayonnement de notre offre de master (pour augmenter la proportion d’étudiant.e.s dans ces cursus), et à son articulation avec les formations doctorales.

Pour une université résolument tournée vers le respect de l’environnement

  1. En privilégiant les circuits courts pour toutes les fournitures possibles, en limitant les déplacements à fort impact carbone et à efficacité scientifique ou administrative limitée.
  2. En encourageant l’usage des mobilités douces (avec de véritables garages à vélo, couverts et fermés, des ateliers de réparation de vélo, etc.) et en créant des ressourceries universitaires pour limiter le gaspillage.

Dans l’université que nous voulons, chacun.e compte. Nous comptons sur vous !

VOTEZ pour les candidat.e.s de nos listes aux conseils centraux pour élire Arnaud Giacometti à la présidence de l’Université de Tour

Demain faisons vivre ensemble l’université à Tours

Dans la diversité des métiers nécessaires à notre université, dans le large éventail de nos disciplines (chacune avec ses spécificités, tant en matière de recherche que de pédagogie), nous sommes nombreux et nombreuses à vouloir contribuer au rayonnement de notre université, à l’avancée des connaissances et de l’esprit critique, à la réussite des étudiant.e.s, à la dynamique qu’une université peut générer dans son environnement territorial, économique, culturel et social.

 

DES CONSTATS

Les 4 dernières années ont été marquées par un affaiblissement important de la vie démocratique à l’université de Tours, avec une concentration forte des pouvoirs mettant à mal la cohésion de notre communauté et fragilisant ses projets. Ont pu
ainsi être constatées :
➢ L’absence de délibération au sein des conseils centraux
➢ Une centralisation excessive tant au niveau décisionnel qu’administratif
➢ Une opacité croissante de la prise de décision par manque d’information
➢ Une compétition et défiance accrue entre les différentes catégories de personnels
 

LE SOUHAIT D’UN RENOUVEAU DÉMOCRATIQUE

Les crises climatique, écologique et sanitaire sont là : elles appellent des changements profonds, complexes mais aussi rapides. Pour réussir la plus large adhésion aux nouveaux modes de production, de travail, de déplacement, d’études, il ne convient pas seulement de partager les constats, mais de co-élaborer ensemble les voies d’un renouveau. Pour donner un nouvel élan à l’université, un renouveau démocratique est absolument nécessaire. L’époque où il était possible de confier aveuglément à un.e président.e et à ses proches les commandes de l’université pour une longue durée est révolue. C’est pourtant la voie que l’équipe sortante compte manifestement reconduire, sans tenir compte de la réalité d’aujourd’hui : crise sanitaire, croissance continue des effectifs étudiants, mal-être et nécessité de dialogue exprimée à l’occasion des États Généraux de l’université de Tours.

Une démarche collective

Au sein de notre université, notre force ne réside pas dans une compétition accrue entre collègues, composantes ou laboratoires, mais dans la coopération, le respect de nos diversités et des synergies qu’elles permettent de susciter.

Au niveau national, la voix de l’université sera plus forte si elle est nourrie d’une vitalité démocratique, d’une cohésion collective nouvelle, condition indispensable pour obtenir des pouvoirs publics les moyens en budgets et en emplois dont notre université a besoin. Le manque de moyens n’est pas une fatalité, et le ou la président.e de notre université se doit de porter au niveau national les difficultés et propositions des personnels et étudiant.e.s qu’il ou elle représente.

C’est en conscience de ces enjeux, de l’indispensable nécessité de changement dans notre université, que l’Université Ensemble a proposé aux collègues regroupés dans les listes Autrement de faire converger nos démarches pour le renouvellement du Conseil d’Administration. Si cette proposition n’a pas eu les suites que nous espérions, notre volonté d’ouverture, de dialogue et d’inclusion demeure : le collectif et les élu.e.s l’Université Ensemble n’ont pas vocation à gouverner seul.e.s l’université de Tours : la diversité est notre richesse.

Des propositions centrales

Transparence et délibération

La démarche du collectif l’Université Ensemble et des listes présentées pour les élections aux conseils centraux est de donner à toutes celles et tous ceux qui travaillent à l’université (personnels et étudiant.e.s) les moyens d’être véritablement informé.e.s et consulté.e.s, afin de peser sur les décisions qu’il revient aux conseils d’adopter et à l’exécutif universitaire (présidence et administration) de mettre en oeuvre.

Le rôle du Conseil Académique, avec un.e président.e
différent.e du président de l’université – ce que permet la loi – devra ainsi être renforcé en en faisant une instance d’authentiques débats sur la recherche et la pédagogie.

Subsidiarité et démocratie participative

Dans un climat de confiance retrouvée, il faut rapprocher la recherche des solutions aux problèmes posés des lieux où ceux-ci se posent (services, départements, composantes et laboratoires).

Il faut aussi davantage s’appuyer sur l’expérience de nos services, en favorisant la circulation de propositions. L’organisation régulière de consultations sur les grands enjeux de notre université est une nécessité pour construire ensemble
l’avenir de notre université.

Un bel été et une rentrée pleine d’espoir

Chères collègues, Chers collègues,

La fermeture des locaux de l’université approche. Chacune et chacun commence à attendre et imaginer le moment où elle ou il va couper son ordinateur, raccrocher son micro-casque, saluer ses collègues, fermer la porte de son bureau et se diriger vers la porte de sortie pour suspendre temporairement son activité professionnelle. Bien sûr, pendant cette période de fermeture officielle, et au moins une partie de l’été, certain.e.s d’entre nous mèneront une discrète activité à bas bruit, pour réaliser des tâches toujours reportées faute de temps, se préparer pour la rentrée. Nous aurons aussi en tête les milliers d’étudiant.e.s qui galèrent, plus encore cette année, pour trouver les ressources nécessaires à leur vie et à leurs études.

Avec cette année universitaire qui se termine, se referme une période qui a été plus éprouvante que d’habitude, pour toutes et tous, BIATSS, enseignant.e.s-chercheur.e.s, étudiant.e.s. Plus encore que les années précédentes, il est nécessaire que cette période soit suivie par un moment de repos serein, par un vrai « décrochage », pendant lequel les mauvais fantômes de cette année cesseront, autant que possible, de troubler nos esprits. 

A ce moment charnière de l’année, les membres du collectif l’Université Ensemble, autour d’Arnaud Giacometti, candidat à la Présidence de notre université après les élections prévues cet automne le 15 octobre, aspirent à partager le renouveau qui pointe dans notre société, désireuse d’une démocratie renouvelée, vivante et transparente. Avec les collectivités territoriales, les associations et entreprises locales, l’ensemble des citoyen.ne.s de notre territoire, l’université de Tours doit devenir un espace central pour imaginer et construire une société plus juste et plus écologique.

Améliorer le fonctionnement de l’université de Tours pour assurer au mieux l’ensemble de ses missions de service public est notre priorité. Les contraintes nationales sont fortes, elles pourraient encore s’aggraver avec la LPPR, mais des marges de manœuvre existent lorsqu’on compare entre elles les politiques menées dans différentes universités. Cet espace  a été insuffisamment investi par l’équipe présidentielle actuelle qui, sur certains plans, aggrave les difficultés de l’université, renonce à faire confiance aux personnels, bride les libertés, réduit l’autonomie et les moyens de ses composantes.

Animé par Arnaud Giacometti, le collectif l’Université Ensemble considère ainsi comme primordial de renouveler la vie démocratique à l’université de Tours, en réduisant l’hyper-présidentialisation de son fonctionnement (notamment, en séparant les fonctions de président de l’université et de président du Conseil Académique), en réduisant le poids croissant des procédures et contrôles, en redonnant toute sa place délibérative et décisionnelle à ses différents conseils (centraux, mais aussi de composantes et de laboratoires), vrais poumons de l’expression collégiale au sein de notre université.

C’est porté.e.s par cet espoir de renouveau que nous espérons vous retrouver sur site toutes et tous ensemble, étudiant.e.s et personnels, dès la réouverture de l’université, pour faire vivre avec plaisir et dans nos locaux le souffle de la recherche et de l’enseignement.

 

                    Le collectif “L’université ensemble”

 

Lettre ouverte pour la rentrée universitaire 2020-2021

Chères étudiantes, chers étudiants,
Chères et chers collègues,

Depuis le début du confinement le 17 mars dernier, la campagne pour l’élection des conseils centraux de l’université a été suspendue, suspension que nous avions demandée et qui était pleinement justifiée.

Mais l’urgence dans laquelle nous sommes aujourd’hui placés, que ce soit pour préparer la prochaine rentrée ou réagir au projet de Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche, nous amène à diffuser dès maintenant et de manière décentralisée une lettre ouverte (TELECHARGEABLE ICI).

Son objet est de faire vivre la démocratie universitaire et de partager avec le plus grand nombre nos interrogations et quelques principes qui devraient présider à l’organisation de la prochaine rentrée 2020, et plus fondamentalement à repenser l’avenir des universités. 

Si vous partagez nos propositions et convictions, vous êtes invité.e.s à diffuser plus largement cette lettre ouverte dans vos propres réseaux,

Dans tous les cas, nous serons heureux d’en débattre avec vous lorsque l’université sera enfin ré-ouverte à tou.te.s,

Bien cordialement,

Le collectif « L’université ensemble »

SUSPENSION DE LA CAMPAGNE ELECTORALE

 

Chères et chers collègues,

La situation sanitaire s’est considérablement dégradée et a conduit à des mesures strictes de confinement et de réduction des activités dans l’ensemble du monde. Nous espérons que chaque membre de la communauté universitaire et ses proches vivent cette crise et le confinement dans les moins mauvaises conditions.

Tous les aspects de nos vies sont affectés par le coronavirus. 

Ainsi, plusieurs décisions adoptées dans l’urgence par le Parlement puis sous forme d’ordonnances, ont fermé les établissements universitaires jusqu’à nouvel ordre, modifié l’organisation possible des contrôles des connaissances et validation d’année, reporté les élections universitaires à venir (et prolongé de facto les mandats des présidents en exercice).

Dans le souci de faire communauté dans ces moments difficiles, le collectif “l’université ensemble” qui avait, en s’élargissant depuis janvier, élaboré collaborativement les grands traits d’une plateforme ainsi que des listes (la date de dépôt du 17 mars n’ayant pas, elle, été reportée) suspend bien évidemment sa campagne.

Quand cela est possible, il invite tous les personnels à contribuer à rassurer les étudiant.e.s (des activités pédagogiques raisonnées pouvant y contribuer), et surtout à consolider les solidarités (la détection des étudiant.e.s et personnels, isolé.es et en situation de détresse, pouvant être un premier pas).

Bon courage à toutes et tous

Le collectif “l’université ensemble” 

Présentation de l’initiative

Dans le prolongement de l’appel à construire une large plateforme et des listes lancé le 17 janvier, en même temps que nous publions une liste élargie de participants à cette démarche, nous mettons en discussion de premiers éléments qui construisent une authentique alternative au fonctionnement actuel de l’université.

À côté du contexte national qui pèse indéniablement, mais sur lequel notre université, ses partenaires, comme d’autres peuvent se faire mieux entendre, de nombreux aspects locaux méritent de réelles inflexions. La présence de milliers de personnels hautement qualifiés, les milliers d’étudiant·e.s, la passion pour la construction et la diffusion des savoirs donnent à notre université un horizon confiant s’il est fondé – ce que nous voulons – sur une solidarité collective.

La loi LRU de 2007 n’est pas le dernier dispositif à profondément bouleverser l’enseignement supérieur et la recherche. Les budgets votés par le parlement n’ont suivi ni l’augmentation du nombre des étudiants, ni la diversification des missions imparties aux établissements et à leurs personnels. Sur ce plan, l’université de Tours illustre ces dysfonctionnements systémiques : moins d’un salarié sur deux est un fonctionnaire. L’absence de stabilité des équipes de recherche et de formation dans les services administratifs et techniques affecte les missions en même temps qu’elle accroît la précarité et l’insécurité de l’emploi. L’élargissement des compétences des régions et métropoles a accompagné le désengagement de l’État qui laisse dépérir les établissements, hormis ceux qui bénéficient des dotations financières extra budgétaires des PIA liées à des appels à projets. La récente loi « fonction publique » (août 2019) et ses décrets d’applications qui organisent, par exemple, la « rupture conventionnelle », apparaissent bien en cohérence avec le projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR), dévoilé partiellement ces mois-ci, qui organiserait des hiérarchies au sein des établissements. Soulignons ici clairement notre opposition à ces logiques, notre attachement au CNU et à toutes ses missions, notre refus de l’alourdissement des services d’enseignement.